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Introduction
“Vétue de ta couleur qui est vie, de ta forme qui est beauté” d’après Femme Noire de Léopold Sédar Senghor, la femme noire est un hymne à la vie. Celle-ci est à la fois obscurité et lumière, elle souffre de problèmes de peaux spécifiques et a du mal à coiffer ses cheveux crépus mais elle est coquette et aime lire les magazines de mode. On lui trouve même un budget beauté qui résiste à la crise et un pouvoir d'achat qui suscite désormais l'intérêt de toutes les marques de cosmétiques. Bref, on a tout dit et son contraire sur les femmes noires et métisses. Néanmoins, les zones d'ombres persistent. En effet, la peau noire a longtemps été perçue comme une malédiction, inculquée aux noirs par les colons dans le but de les dominer, depuis plus d’un siècle, un mal-être ancré dans les mentalités avec l’esclavage et la colonisation qui donnera naissance à une pratique, celle du complexe et de la honte: La Dépigmentation volontaire de la peau. Bien que présent depuis les temps anciens, ce blanchissement de la peau n’est plus vu de la même manière. Dans une société qui prône la diversité, où chacun affirme et défend ses origines, ce complexe de la peau claire n’a donc plus lieu d’être. Cependant, L'éclaircissement de la peau appellé "Xeesal", au Sénégal, "Tchatcho", au Mali, "Bojou", au Bénin, " kobwakana" , "Maquillage" ou «tchoko» dans les deux Congo et au Cameroun, "Ambi" au Gabon, "Akonti" au Togo, "Dorot" au Niger, appellations qui en disent long sur un mal, qui continue de se diversifier et connaît un essor inquiétant sur le continent. Le phénomène prend une telle ampleur qu'il n'est plus rare de voir des hommes et des enfants se dépigmenter, alors que la pratique était d’abord réservée aux femmes. Ce constat nous amène donc à nous pencher sur les mutations de cette pratique, qu’est la dépigmentation volontaire de la peau dans la communauté noire d'Afrique et d'Europe (France) du XIXeme siècle à nos jours. De prime abord dans ce TPE, , nous nous pencherons sur la transformation progressive de l’idée de la beauté chez la femme africaine en France de l’Antiquité à nos jours, puis dans un second temps, la dépigmentation volontaire : sa naissance et son utilisation et ses conséquences et nous le conclurons en nous interrogeant sur l’impact qu’a la société d’aujourd’hui sur la dépigmentation volontaire.
Présentation

Karolo Gomes
"Ce TPE va peut être changer certaines mentalités et dissuader les gens de s'eclaircir la peau au risque d'affecter leur santé. La peau noire est magnifique."
Karolo, élève en 1ere ES

Vanesa Lazarevic
"Toutes les couleurs de peaux sont belles et doivent êtres mises en valeur et non cachés ou transformer jusqu'a se défigurer. La dépigmentation est un fléau et cette pratique doit disparaitre."
Vanesa, éléve en 1ere ES

Josiane Kinkela
"Il nous faut un sujet d'actualité, quelque chose qui nous touche, quelque chose qui se passe sous nos fenetres et qui pourraient nous arriver"
Josiane, élève en 1ere ES
Contactez-nous
Josiane, Karolo & Vanesa
Lycée Auguste Blanqui
54 rue Charles Schmidt, 93400 Saint-Ouen
Tel : 01 49 18 16 80
Email : dépigmentationvolontaire@gmail.com